Une comédie satirique et burlesque réactualisée autour de la corruption du pouvoir et de la couardise.

Le spectacle s’ouvre sur une répétition de la pièce de Gogol. Les acteurs attendent leur metteur en scène. Alors que celui-ci tarde à venir, un comédien se lance dans une danse désarticulée, un autre dans une imitation grotesque et chacun commence à se prendre au jeu esquissant son personnage sous les railleries des autres. Cette joyeuse mascarade lance les comédiens dans une comédie burlesque questionnant la
corruption et l’usure du pouvoir. Les acteurs composent des jeux de bascules rapides. Les hommes jouent des femmes et les femmes des hommes. Les masques des
personnages deviennent des marionnettes  et des pantins désarticulés. Les acteurs jouent des tonalités de jeux différents pour accentuer le comique et l’absurde. Le rire grinçant de Gogol fait alors écho à notre actualité sur des musiques de variétés, détournées, transformées et passées à la moulinette de la satire.

«Un Révizor ! On nous envoie un Révizor !». Branle-bas de combat dans la petite ville du Gouverneur. Il faut dissimuler à la hâte les malversations, et corruptions en tout genre. Un ballet frénétique se met en route et on déroule le tapis rouge pour : Khlestakov, cet inspecteur de l’administration tant redouté. Mais qui est vraiment cet hôte que l’on n’a pas invité ?